Bureau Veritas soigne l’Hôpital
Après le 1er confinement, il est apparu nécessaire de repenser le système de soins français notamment à travers ses infrastructures. Le « Ségur de la Santé » a abouti à un plan de plusieurs milliards d’euros pour accélérer la transformation de ce secteur. Avec sa forte expérience, Bureau Veritas accompagne les différents établissements dans la mise en œuvre de ce plan.
L’extension du CHU d’Argenteuil, la rénovation du centre hospitalier de Pau, la restructuration du service chirurgie ambulatoire de Niort… Partout en France, les chantiers d’ampleur se multiplient pour moderniser les établissements de santé. Le point commun entre ces quelques exemples ? Bureau Veritas, dont les équipes accompagnent les changements qui touchent aujourd’hui ce domaine.
« Cela nécessite des compétences bien particulières, détaille Audrey Bacqueroët, directrice commerciale Bureau Veritas Construction. Ce ne sont pas des bâtiments comme les autres : une législation spécifique s’applique à ces structures pour prendre en compte l’aspect sanitaire et « site occupé ». Il peut s’agir de consignes d’évacuation adaptées, de portes et de couloirs qui intègrent les dimensions des brancards ou encore de plannings de travaux sur-mesure pour poursuivre l’activité médicale pendant le chantier, sans perturber le personnel et les patients. »
Un regard extérieur pour optimiser les projets
Autre illustration de la particularité de ce secteur : la radioprotection. « Équipements radiographiques et IRM sont soumis à des contraintes strictes, pour lesquelles Bureau Veritas dispose d’une expertise reconnue et d’agréments pour assurer un fonctionnement dans les meilleures conditions de sécurité », précise Christine Dandieu, directrice du Marché Bâtiments & Infrastructures pour Bureau Veritas.
« L’un des sujets importants sur lequel nous accompagnons les acteurs de la santé, c’est la mise en place de stratégie d’efficacité énergétique répondant aux enjeux du décret Tertiaire. L’expertise de Bureau Veritas, c’est aussi les aider à réduire la consommation d’énergie finale de leurs bâtiments ainsi que les émissions de gaz à effet de serre associées », ajoute Christine Dandieu.
Concrètement, qu’apporte Bureau Veritas aux établissements de soin ? « Nous les aidons aussi à mieux piloter leurs investissements et leurs dépenses… à condition d’impliquer nos experts suffisamment tôt dans le projet. Bureau Veritas dispose de la vision et du recul nécessaires pour concevoir des systèmes de ventilation avec des consommations énergétiques optimisées » explique Antoine Lesieur, directeur commercial de Bureau Veritas Solutions. De quoi générer d’importantes économies, tant en phase de travaux qu’en phase d’exploitation. « Concrètement, un directeur d’hôpital ne dispose pas des ressources en interne pour piloter suffisamment finement ses choix, décrypte Christine Dandieu. L’intervention d’un tiers indépendant extérieur l’aiguille et le guide… C’est aussi un atout précieux pour l’aider à comprendre les différentes réglementations qui s’appliquent et savoir faire le tri dans les obligations. »
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Cybersécurité et achats responsables, à l’hôpital aussi !
D’autant que l’accompagnement ne se limite pas à la seule construction ou au management de l’énergie. La digitalisation de la santé et la multiplication des données sanitaires numériques – par exemple avec le dossier patient numérisé – fluidifient les prises en charges mais font planer un nouveau risque sur les établissements de soin : celui de la cybersécurité. Sans attendre, les établissements doivent se structurer pour faire face aux menaces extérieures, comme une cyberattaque, ou aux actes involontaires, comme une fuite de données suite à une erreur de manipulation ou à un serveur mal entretenu. « Pour cet enjeu majeur aussi, Bureau Veritas propose une offre en cohérence avec les exigences du Ségur de la Santé, en aidant à mettre en œuvre des systèmes de management robustes via des certifications dédiées. » abonde Anne Aurore Ruget, directrice commerciale Bureau Veritas Certification.
Avec son offre globale sur l’ensemble de la chaîne et grâce à l’ensemble de ses filiales, Bureau Veritas travaille en étroite relation avec les centrales d’achats des établissements de santé. Les experts les accompagnent dans les contrôles réglementaires, dans la mise en œuvre de politique d’achats responsables et respectueux de l’environnement mais aussi dans le suivi et l’évaluation des contrats, pour s’assurer de la bonne exécution des prestations acquises par l’hôpital.
À Tours, un pilotage en toute sécurité du chantier… et de l’exploitation du futur CHU
Le CHU de Tours entame sa métamorphose. L’actuel bâtiment de 12 étages sera prochainement complété d’un nouvel édifice de plus de 500 mètres de long. « La première réunion s’est tenue en 2019 et les travaux de terrassement ont débuté en 2020, pour un chantier qui durera au moins jusqu’en 2026 », explique Jean-Malo Récamier, Responsable d’opérations Bureau Veritas Construction et référent CSPS de ce projet. À ce titre, je coordonne la sécurité de l’ensemble des intervenants et apporte un regard extérieur consultatif pour optimiser les coûts du chantier et les coûts de maintenance. »
Exemple avec les IRM. Pour anticiper une panne majeure et la fin d’exploitation de ces appareils, le coordinateur CSPS a travaillé avec le maître d’œuvre sur des murs « fusibles », c’est-à-dire faciles à démolir, pour retirer sans difficulté structurelle les équipements de leur salle. Couloirs aux dimensions adaptées et aux sols renforcés ont également été pensés, tout comme l’accès grue pour les sortir du bâtiment.
Le coordonnateur SPS intervient aussi pour assurer la continuité des opérations hospitalières pendant les travaux : nouvelles voies de circulations provisoires, accès permanent aux services d’urgence, alimentation en électricité pendant les dévoiements des réseaux,… « Il s’agit aussi de gérer les poussières, critiques en milieu hospitalier, de déplacer la piste d’hélicoptère pour contourner les 8 grues du chantier ou encore d’intégrer les contraintes liées au bruit. En période de canicule, impossible d’avancer le début du chantier à 5h du matin pour travailler en dehors des fortes chaleurs : le repos des malades prime. »