Bornes électriques : un coup de pouce financier pour une mobilité en pleine expansion
La mobilité électrique, une thématique au cœur du salon de l’Auto qui s'est tenu à Porte de Versailles. Pour développer cette mobilité en France, le programme ADVENIR de l’AVERE finance depuis 2016 l’installation de bornes sur tout le territoire. Prolongé jusqu’en 2027, le dispositif s’appuie sur Bureau Veritas pour contrôler la conformité des points de recharge et la bonne allocation des subventions.
Objectif : 100 000 bornes supplémentaires d’ici 2027 ! C’est l’un des nerfs de la guerre pour développer la mobilité électrique dans l’hexagone. Alors que la France affiche un certain retard en matière de dispositifs de recharge pour véhicules électriques, l’AVERE s’engage pour accélérer les installations. Cette association, qui rassemble de nombreux acteurs de la filière, a créé le dispositif ADVENIR pour financer ces indispensables bornes. Le budget de 320 millions d’euros alloué pour la période 2016-2024, est venu alléger la facture de 175 000 entreprises et copropriétés pour leur équipement. Pour aller plus loin, l’AVERE prolonge jusqu’en 2027 le financement, avec une rallonge de 200 millions d’euros pour un objectif de 100 000 bornes supplémentaires.
Mais pas à n’importe quelles conditions ! Chaque mise en service doit faire l’objet d’une stricte vérification. L’AVERE a notamment mandaté Bureau Veritas pour ces contrôles. « Il s’agit dans un premier temps de s’assurer que la borne est suffisamment accessible, bien positionnée et clairement indiquée, détaille Pierre Caudron, Responsable projet - Direction Technique et Performance - Bureau Veritas Exploitation. Ensuite, nous nous assurons que l’IRVE (infrastructure de recharge de véhicule électrique) respecte bien les normes en vigueur, dont le guide UTE C 15-722 qui complète la NF C-15100 en matière de raccordement, et les règles de bonne protection contre les risques électriques, pour que l’automobiliste puisse recharger en toute sécurité sa voiture. » Les inspecteurs de Bureau Veritas contrôlent aussi la conformité de l’installation initiale, puis demandent l’attestation “CONSUEL” indispensable à la mise sous tension. Ces éléments permettent de s’assurer que la prime est versée à des équipements existants, robustes et fonctionnels.
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Responsable projet - Direction Technique et Performance
chez Bureau Veritas Exploitation
C’est une confiance globale à créer : s’assurer de trouver facilement des points de recharge qui créent un maillage efficace du territoire pour rouler sans craindre la panne.
Un réseau qui repose sur la confiance
« Nous disposons de 42 jours entre le moment où nous recevons la demande de contrôle par l’AVERE et la remise de notre rapport, souligne Pierre Caudron. Pour tenir ces délais, nous avons mis en place un dispositif simplifié de contact et de prise de rendez-vous. Notre présence couvrant le territoire – avec environ une implantation par département – assure réactivité et performance. »
Pour cette raison, l’AVERE a confié exclusivement à Bureau Veritas un autre volet de vérification dans le cadre du dispositif ADVENIR. L’objectif ? Mener des contrôles inopinés auprès des installateurs, pour s’assurer de leurs pratiques et du bon maintien des équipements dont ils ont la responsabilité. « La prime repose sur le principe des CEE, autrement dit sur la logique pollueur-payeur. Il est important de s’assurer que les subventions sont allouées à des projets qui répondent totalement à la vocation de cette aide réservée aux entreprises, aux collectivités et aux particuliers résidant en habitat collectif. »
Avec ces missions, Bureau Veritas contribue directement à l’électrification de la flotte automobile française, à développer la décarbonation de la mobilité via des énergies renouvelables mais aussi à sécuriser ce déploiement. « C’est une confiance globale à créer : s’assurer de trouver facilement des points de recharge qui créent un maillage efficace du territoire pour rouler sans craindre la panne, et aussi de s’assurer de l’utilisation d’équipements sécurisés. »