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Jeune cadre portant un costume et un masque anti-pollution

Qualité de l’air intérieur : un nouveau souffle en 2023

24 jan. 2023 - 3 min

Si la crise sanitaire a placé la question de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) au centre de nombreux débats, la problématique n’est pas nouvelle. L’aération et la ventilation ont été largement citées par les experts comme moyen de réduire la pollution de l’air intérieur des bâtiments. La réglementation en la matière a évolué au 1er janvier 2023 justement pour renforcer les obligations de certains ERP (établissements recevant du public). Les innovations de Bureau Veritas viennent accompagner tous établissements dans ce nouveau contexte.

La ventilation est souvent mal traitée dans les bâtiments. 90% des installations tertiaires présentent des non-conformités, aux origines multiples (conception, réalisation, maintenance, utilisation...). Plus ou moins graves, les conséquences ont un impact direct sur le bâti, la consommation d’énergie, le confort et la santé des occupants. C’est pourquoi il est impératif de mettre en place des contrôles périodiques des installations afin de déceler les anomalies et les corriger.

Le contexte avant 2023

Depuis 2012, les établissements d’enseignement (de la crèche au lycée) et les établissements et services sociaux et médico-sociaux sont tenus de surveiller la qualité de l’air à l’intérieur de leurs locaux. « La pollution extérieure est souvent pointée du doigt, mais l’air intérieur a longtemps été négligé, rappelle Nicolas Colombet expert à la Direction technique de Bureau Veritas. C’est pourtant un enjeu crucial de santé : les bâtiments abritent de nombreux polluants. Les enfants et les personnes fragiles sont particulièrement exposés ».

À lire aussi

Ce qui change depuis le 1er janvier 2023

  • Pour les crèches, écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs, collèges et lycées : 

    l’évaluation des moyens d’aération, à laquelle s’ajoutent des mesures de CO2, devient annuelle.
    - tous les 4 ans, un autodiagnostic, selon le guide CEREMA, doit être réalisé.
    à chaque étape clef de la vie du bâtiment (par exemple, une rénovation d’ampleur), une campagne de mesure de polluants par un organisme accrédité devient obligatoire.
    l’ensemble des contrôles doit être suivi d’un plan d’action à mettre à jour annuellement.
  • Pour les structures sociales et médico-sociales et les établissements pénitentiaires pour mineurs, toutes ces règles devront s’appliquer au plus tard le 1er janvier 2025.
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Nicolas COLOMBET
Nicolas
COLOMBET

Chargé d'Affaires Hygiène et Qualité de l'Air

Bureau Veritas

Le sujet de la QAI s’intègre au plan d’action santé / environnement des responsables de ces bâtiments, comme les mairies et les conseils départementaux ou régionaux, rappelle Nicolas Colombet. L’évaluation nécessite des compétences spécifiques, notamment pour la manipulation d’outils de mesures adaptés et fiables, ainsi que pour l’interprétation des résultats, clef de voûte du plan d’actions. Pour ces raisons, les établissements concernés ont tout intérêt à déléguer cette tâche à des organismes spécialisés.

 

Pourquoi faire appel à des experts

« Le sujet de la QAI s’intègre au plan d’action santé / environnement des responsables de ces bâtiments, comme les mairies et les conseils départementaux ou régionaux, rappelle Nicolas Colombet. L’évaluation nécessite des compétences spécifiques, notamment pour la manipulation d’outils de mesures adaptés et fiables, ainsi que pour l’interprétation des résultats, clef de voûte du plan d’actions. Pour ces raisons, les établissements concernés ont tout intérêt à déléguer cette tâche à des organismes spécialisés.

Avec son expertise sur le risque chimique, le risque biologique et la ventilation, Bureau Veritas dispose d’une équipe de 110 personnes pour les audits QAI et de 200 personnes pour le contrôle des équipements de ventilation des locaux, afin de réaliser des interventions sur tout le territoire et dans les meilleurs délais. »

Une innovation Bureau Veritas au service de la QAI : le « DiagFlash »

Dresser un état des lieux dans une logique d’amélioration continue de la QAI : voilà dans quelle perspective Bureau Veritas a conçu un DiagFlash préventif QAI. De quoi mettre facilement en lumière les points critiques et établir un plan de surveillance adapté pour maitriser durablement la QAI.

« Les diagnostics sont souvent lourds, onéreux et peu suivis d’actions concrètes, constate Nicolas Colombet. Nos équipes proposent un diagnostic simple et rapide, sur la base d’observations terrain. Il conduit à une surveillance sur-mesure, avec des résultats concrets sur l’amélioration et la perception de la QAI par les occupantsNotre ambition : une meilleure QAI à la portée de tous, en phase avec notre démarche de responsabilité sociétale. »

Un suivi et un pilotage en temps réel

Pour accompagner les exploitants de bâtiments dans leur démarche de QAI, qu’ils soient concernés ou non par la réglementation, Bureau Veritas propose des solutions personnalisées de suivi de la qualité de l’air. « La mesure en temps réel de la concentration en formaldéhyde, par exemple, permet de mieux piloter les actions. Pour respecter des seuils bas dans un immeuble tertiaire, il est possible d’activer la ventilation uniquement quand cela est nécessaire, en particulier la journée, lorsque le bâtiment est occupé. Il est ainsi possible de mener à la fois une approche QAI et une approche sobriété et économie d’énergie, en n’utilisant la ventilation qu’aux moments utiles et en la coupant la nuit » précise Nicolas Colombet.

Le monitoring en temps réel s’applique de la même manière pour le CO2, les particules, les COV, le NO2… Avec la possibilité d’accéder en direct aux données et d’être alerté en cas de dépassement, pour prendre des actions correctives et assurer un air sain dans le bâtiment. Le tout sans consommer inutilement de l’énergie !

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Chiffres clefs

  • Un adulte respire 20 000 fois par jour
  • 90 % du temps se passe en intérieur (logements, bureaux, transports, écoles…)
  • L’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur
  • Un enfant « absorbe » 2 fois plus de polluants qu’un adulte
  • Coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur : 19 milliards d’euros par an en France (ANSES – 2014)

La QAI et la ventilation, des éléments indispensables pour vivre dans un bâtiment sain

Pour une bonne QAI dans les bâtiments, 6 axes permettent de diminuer les concentrations de polluants et de réduire l’exposition des occupants :

  1. Réduction des sources (exemple : matériaux de construction, décoration, produits d’entretien, mobilier…)
  2. Extraction d’air localisée
  3. Ventilation des locaux
  4. Contrôle des concentrations de polluants
  5. Filtration de l’air
  6. Information/Sensibilisation sur la maitrise de la qualité de l’air

À noter : les points 2, 3 et 5 ont un rapport direct avec la ventilation des locaux

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