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Une prairie fleurie dans une friche urbaine

Désartificialisation des sols : un enjeu environnemental à cultiver

22 mar. 2023 - 2 min

Transformer une friche industrielle en espace vert ? Pour redonner de la place à la nature, le plan Biodiversité du gouvernement intègre l’objectif « zéro artificialisation nette » des sols… Cette ambition induit parfois une « désartificialisation » aux multiples enjeux. Les experts de Bureau Veritas accompagnent les entreprises concernées.

Rendre à la nature les superficies consommées. L’étalement urbain et le développement des infrastructures entraînent une artificialisation croissante des sols : en France, le phénomène concerne entre 20 000 et 30 000 hectares chaque année d’après le ministère de l’Écologie !

Une artificialisation qui augmente 4 fois plus vite que la population et qui a des conséquences directes sur l’environnement : perte de biodiversité, risques d’inondations, absorption de CO2 dégradée … C’est pourquoi la lutte contre l’artificialisation des sols constitue un axe majeur du plan biodiversité, avec l’objectif de parvenir à « zéro artificialisation nette ». Autrement dit, plus aucun hectare « naturel » ne doit disparaître. Et les opérateurs doivent compenser toute nouvelle artificialisation.

Au-delà de limiter la consommation de nouveaux espaces, il s’agit d’un enjeu plus global de résilience des écosystèmes. En effet, la restauration des milieux dégradés et donc des fonctions du sol catalyse de multiples bénéfices environnementaux tels que la préservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique, le stockage du carbone, mais aussi la prévention des risques naturels.

Mais comment « désartificialiser » ? Il ne suffit pas forcément de détruire un bâtiment puis de dégager tous les gravats et fondations… Dans le cas des friches industrielles par exemple, le sol peut avoir été dégradé par les activités humaines. « Les entreprises doivent pourtant convertir certains lieux et procéder à une requalification, décrypte Rodolphe Ordronneau, référent national sites et sols pollués de Bureau Veritas. Par exemple, transformer une ancienne usine en jardin potager ou un dépôt désaffecté en bosquet ! Au-delà de la feuille de route gouvernementale, la désartificialisation constitue aussi un enjeu d’image et de RSE. Et contrairement à une idée reçue, ce n’est pas si compliqué… à condition d’employer la bonne méthode ! »

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Analyses des sols et recommandations pour la requalification

Les équipes de Bureau Veritas peuvent intervenir dès les prémices du projet. La mission commence par un état de lieux, qui consiste à étudier les sols concernés. Via des prélèvements et des analyses en laboratoire, Bureau Veritas détermine la composition physique et chimique de la terre, ainsi que les polluants. « Il arrive par exemple que des collectivités, dans leur projet initial, souhaitent adosser à une crèche ou une école un jardin potager.

Le diagnostic montre que ce n’est pas toujours réalisable, si les teneurs en composés chimiques et les risques sanitaires associés rendent incompatible l’usage projeté ou si la valeur agronomique est insuffisante et donc la terre pas assez riche et fertile, par exemple. Notre rôle est aussi d’alerter sur ces limites et de conduire le client à redéfinir son objectif initial au regard de nos conclusions
. »

Une compétence unique

Si une dépollution s’impose, Bureau Veritas peut, à la demande du maître d’ouvrage, s’assurer de la conformité des opérations. Dans certains cas, le traitement peut se réaliser sur place. Dans d’autres, les sols pollués doivent être excavés et traités en dehors du site. Selon le niveau de pollution, Bureau Veritas peut ici aussi formuler des recommandations : la pelouse ouverte au public initialement prévue peut se convertir en espace vert rendu inaccessible, pour éviter le moindre risque de contamination.

Bureau Veritas mobilise plus de 40 consultants experts en pollution des sols et l’entreprise s’appuie par ailleurs sur un réseau de 200 techniciens Bureau Veritas Agro, pour mener à bien les différents projets de A à Z et sur l’ensemble du territoire. « En tiers de confiance indépendant, nous n’avons aucun intérêt à défendre telle ou telle solution… seulement la plus pertinente ! Notre double compétence analyse de la pollution / étude des qualités agronomiques fait toute notre différence aujourd’hui. »

« La loi Climat et la COP 15 ont contribué à faire émerger de nouveaux décrets sur les objectifs à tenir concernant l’artificialisation des terres, mais aussi sur l’adaptation au changement climatique ou encore la reconquête de la biodiversité, analyse Audrey Cozzani, responsable d’affaires RSE Filières du vivant. Comme il n’existe pas une solution unique pour répondre à tous ces enjeux, l’offre BV est là pour accompagner les clients (entreprises privées, collectivités, coopératives, etc…) sur ces sujets en leur proposant des offres sur-mesure. »

Dans un contexte en rapide évolution, avec de nouvelles réglementations en préparation et des attentes sociétales de plus en plus fortes, c’est le moment d’agir ! Bureau Veritas se mobilise aux côtés des industriels, pour établir un diagnostic précis de leurs parcelles artificialisées qui pourraient être rendues à la nature.

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