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Une consommatrice comparant des produits au rayon détergents.

Feu vert pour l'Ecolabel européen

19 fév. 2024 - 2 min

Référence en matière de consommation responsable, l’Écolabel européen distingue depuis plus de 30 ans les produits et services à la fois performants, respectueux de l’environnement et de la santé. Plusieurs organismes de contrôle disposent de l’agrément pour délivrer l'Écolabel, dont Bureau Veritas.

« Produits cosmétiques et produits de soins pour animaux » et « détergents » sont les 2 premières grandes familles de produits concernées par les nouvelles règles de l’Écolabel européen. Pour diffuser plus largement ce label apprécié des consommateurs et encourager les entreprises à améliorer leurs pratiques, la Commission européenne élargit le spectre des organismes habilités à le décerner. Bureau Veritas fait partie des premiers à pouvoir délivrer une attestation de labellisation. 

« Par souci d’exhaustivité et d’adaptabilité à une grande variété de produits et services, l’Écolabel européen comprend en réalité 24 référentiels différents, un par grande catégorie, détaille Claire-Marie Lefebvre, responsable d’affaires. Progressivement, la Commission européenne met à jour les cahiers des charges et délivre une autorisation aux nouveaux organismes participant à cette démarche. Bureau Veritas Certification vient d’être agréé pour les 2 premiers référentiels : ‘Produits cosmétiques et produits de soins pour animaux’ et ‘Détergents’. » 

Une approche qui s’appuie sur le cycle de vie 

L’écolabel européen se base notamment sur l’analyse du cycle de vie du produit et prend en compte par exemple les matières premières nécessaires, l’emballage mais aussi l’utilisation. Pour les cosmétiques par exemple, 7 grands critères se distinguent : 

  1. toxicité des composants ; 
  2. biodégradabilité des produits ; 
  3. substances interdites ; 
  4. emballage (composition, volume, matériaux…) ; 
  5. approche durable (par exemple sur l’huile de palme) ; 
  6. aptitude à l’emploi (performance du produit et praticité, avec des aspects très concrets comme par l’exemple la facilité à utiliser un shampooing jusqu’à ce que le flacon soit vraiment vide) ; 
  7. communication, étiquetage, etc.

 

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« L’écolabel oriente les fabricants et les détenteurs de marques dans une logique d’écoconception et de réduction de leur empreinte environnementale. C’est un puissant outil de lutte contre le greenwashing ». Et les consommateurs ne s’y trompent pas : 81 % des Français font confiance à l’Écolabel, 75 % connaissent son nom ou son logo et 78 % sont sensibles à un label de ce type dans leur décision d’achat. Des arguments majeurs pour engager une démarche d’obtention de l’Ecolabel, d’autant que « l’ADEME accorde d’importantes subventions pour accompagner les entreprises dans leur diagnostic d’écoconception et financer une partie de l’Ecolabel » rappelle Claire-Marie Lefebvre. 

Dossier de candidature et vérifications sur site 

Une fois lancés dans la démarche, les fabricants formulent leur demande. Première étape : constituer un dossier pour fournir les preuves de respect des critères de l’Écolabel Européen, attester la réalisation de ses actions, détailler la composition de ses produits, etc. Ce dossier est soumis à un organisme de contrôle indépendant, tel que Bureau Veritas, tiers de confiance reconnu et disposant de l’agrément sur ce référentiel. « Nos experts analysent le dossier puis émettent un avis de recevabilité. En cas d’approbation, nous passons à la seconde étape : l’audit sur site, pour vérifier sur le terrain la conformité des déclarations du dossier ». 

Si l’audit les valide, le produit reçoit l’attestation et il peut porter le label. Il reste valable tant que la Commission européenne ne modifie pas son référentiel ou que la composition du produit n’évolue pas. Mais ce n’est pas un blanc-seing. « Tous les ans, nous sommes tenus d’effectuer des contrôles sur la base d’échantillons pour nous assurer qu’aucun changement non déclaré n’est intervenu dans la formule ou dans les process ».

Un label, des avantages 

Le respect de ces obligations donne aux entreprises le droit d’apposer le fameux logo sur leurs produits. « Les intérêts sont multiples, à commencer par l’aspect commercial : les consommateurs identifient ces produits, avec un effet sur les ventes, souligne Claire-Marie Lefebvre. Il ouvre aussi la porte à de nombreux marchés publics, qui peuvent imposer le respect d’exigences de ce type dans leurs appels d’offres. D’un point de vue réglementaire, l’Écolabel garantit aussi la conformité avec les exigences de la Commission Européenne en matière d’écoresponsabilité, puisque le référentiel va plus loin que les obligations réglementaires. » En Europe, près de 89 000 produits et services bénéficient du label, dont 11 800 rien qu’en France. 

Pour Bureau Veritas, l’agrément obtenu pour les 2 premiers référentiels ouverts n’est qu’un début : le groupe entend se positionner sur tous les prochains référentiels, au fur et à mesure de leur ouverture. Avec des experts présents partout en France, rompus à ces exercices de contrôle, Bureau Veritas inscrit l’Écolabel européen au cœur de la Ligne Verte de services & de solutions dédiés à la durabilité.

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