Du sur-mesure pour réussir le travail à distance et minimiser les risques
La crise sanitaire a brusquement accéléré le recours au télétravail. Cette nouvelle organisation se généralise avec, pour l’entreprise, l’obligation d’assurer aux salariés de bonnes conditions de travail. Bureau Veritas a mis au point un accompagnement complet pour aider les employeurs à répondre aux exigences de cette « nouvelle » normalité.
Si le télétravail offre de nombreux avantages et contribue à la continuité d’activité dans un contexte chamboulé, il peut présenter néanmoins certains risques, pour l’employé comme pour l’employeur, qui conserve sa responsabilité pleine et entière.
Mal au dos, sentiment d’isolement, perte de lien avec les équipes… différents risques tant psychiques que physiques ont été identifiés pour les salariés contraints à travailler différemment.
Parfois déployé dans la précipitation, le recours à cette nouvelle organisation répondait à l’urgence de la situation. Il n’en a pas moins séduit les premiers concernés : d’après une étude CSA pour Malakoff Humanis, 73% des télétravailleurs se déclarent satisfaits et 84 % souhaitent prolonger l’expérience.
Mais sur le long terme, les entreprises doivent structurer leur approche pour maîtriser les risques et améliorer leur performance. C’est l’objectif de la solution « safe@remote » élaborée par Bureau Veritas…
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Entièrement axée sur la santé et la sécurité des télétravailleurs, « safe@remote » se structure en 5 grands axes :
- Diagnostic. Cette première étape vise à contacter des télétravailleurs pour un entretien d’une trentaine de questions très concrètes : dans quelle pièce travaillent-ils, comment est positionné leur poste de travail, quels contacts entretiennent-ils avec leurs collègues et leur hiérarchie, quelle activité physique réalisent-ils quotidiennement… ? Cette phase permet de cerner les difficultés et de proposer des solutions.
- Formation. Un module e-learning permet aux télétravailleurs de connaître les bonnes pratiques, d’adapter au mieux leur position de travail ; il les aide à structurer leurs journées et donne les clefs aux managers pour accompagner leur équipe à distance.
- Vérification électrique. Bureau Veritas peut assurer la vérification des installations électriques au domicile des télétravailleurs.
- Éveil musculaire. 15 minutes avec un coach sportif avant de commencer sa journée ? C’est la proposition originale mise au point, testée et approuvée par Bureau Veritas. Les collaborateurs peuvent s’inscrire à l’une des 4 sessions proposées chaque matin et suivre en direct les exercices musculaires proposés par un expert. En plus de réduire les risques de TMS (troubles musculo-squelettiques), cette solution présente l’avantage de maintenir très concrètement le lien avec l’entreprise. Quotidiennement, ce sont plus de 300 collaborateurs de Bureau Veritas qui y participent tant en France qu’en Afrique.
- Labellisation. Les structures qui le souhaitent peuvent être auditées selon le référentiel safe@remote et se faire ainsi reconnaître par la pertinence de leur démarche et de laréalité de leurs actions.
Quels risques pour les entreprises ?
Aux yeux de la loi, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale de ses salariés. Le télétravail n’échappe pas à la règle. « Qu’ils soient ou non présents dans les locaux, à partir du moment où les salariés travaillent, l’entreprise peut être tenue responsable, par exemple si un accident ou une maladie professionnelle se déclare chez un télétravailleur, explique Frédéric Caillaud, Directeur Métier Conseil HSE & Formation de Bureau Veritas. Le risque ? Voir la responsabilité civile et/ou pénale de l’employeur engagée et le coût des maladies professionnelles exploser. L’entreprise doit donc mettre en place les actions nécessaires pour prévenir notamment les Troubles Musculo-Squelettiques et les Risques Psycho-Sociaux. »
Mais les enjeux sont plus larges et doivent aussi être considérés sous le prisme de la performance de l’entreprise. « Le télétravail peut conduire à distendre les liens entre le salarié et l’employeur, poursuit Frédéric. Ce qui peut entraîner une baisse de motivation, d’engagement ou de productivité. Se soucier du bien-être de ses équipes en télétravail, c’est miser sur la performance à long terme de sa structure. »