Drone, 3D, VR… des solutions au service de l'innovation
Pour rester à la pointe de l’innovation, Bureau Veritas a lancé un grand concours, appelé #WeInnovate, destiné à faire émerger les idées nouvelles propres à satisfaire ses clients. Drones, plans 3D, QR-Codes ou encore réalités augmentée et virtuelle sont notamment au programme.
Comment demeurer à la pointe de l’innovation ? Comment être certain de ne rater aucune des grandes avancées techniques ou technologiques de demain ? Quand l’expertise est le métier, c’est une nécessité. Pour cela, outre les inévitables outils de veille, pour rester informé des publications scientifiques, réglementaires ou techniques, il faut aussi savoir miser sur l’intelligence collective.
C’est ainsi qu’est né en 2019 le programme #WeInnovate. Le principe ? Faire appel aux quelque 8 500 collaborateurs de Bureau Veritas France pour recueillir auprès d’eux les idées les plus novatrices, vouées à permettre à l’entreprise de conserver un temps d’avance, dans tous ses domaines d’intervention. « Notre vœu a été exaucé au-delà de nos attentes puisque cela nous a permis de faire émerger 99 idées, proposées par 77 de nos collaborateurs », commente Charline Heurtefeu-Lafond, chef de projet #WeInnovate au sein de Bureau Veritas.
#WeInnovate, saison 2
Dûment examinées par un jury d’experts, ces propositions ont été passées au crible de quatre critères. Quel est leur caractère innovant ? Pour quel potentiel marché ? Quel niveau de faisabilité ? Et, enfin, quel intérêt pour les clients ? « Treize projets ont été sélectionnés et, finalement, six ont été primés », précise Charline Heurtefeu-Lafond. « Surtout, forts du succès rencontré, nous réitérons le challenge pour 2020 », se réjouit Piers Carlson, responsable innovations chez Bureau Veritas. Depuis septembre 2020, les équipes de Bureau Veritas sont à nouveau appelées à faire preuve de créativité, et le jury composé de quelques experts internes à l’entreprise se réunira pour désigner les lauréats
Sans préjuger des idées qui émergeront, gageons qu’on y parlera beaucoup de drones, de 3D, de réalité augmentée ou de réalité virtuelle. « L’enjeu est de stimuler l’innovation pour savoir répondre aux besoins de nos clients, qu’il s’agisse d’entreprises, de collectivités locales ou d’acteurs publics », résume Charline Heutefeu-Lafond.
Voici déjà, en une liste non exhaustive, quelques-uns des principaux domaines où Bureau Veritas innove :
1/ Pour l’inspection. Là où, hier, il fallait des échafaudages, aujourd’hui des drones peuvent faire le travail. Une manière bien plus rapide, sûre et moins onéreuse de procéder à des inspections en toiture ou en façade. Dans la même logique, l’utilisation de caméras infrarouges permet de repérer les déperditions de chaleur de façon bien plus efficace. Ou comment, en somme, la technologie moderne permet de compléter le savoir-faire des équipes.
Et, parfois, cette technologie peut être très simple : c’est ainsi que, parmi les idées primées lors de l’édition 2019 de #WeInnovate figure notamment celle de la « Safety Cam » pour inspecter des endroits difficiles d'accès ( cuve, faux plafonds ...)
2/ Pour la construction. Dans le sillage de la technologie du BIM (building information modeling), les outils modernes permettent de travailler sur des plans numériques, en 3D ou via des « jumeaux numériques » des bâtiments.
L’intérêt ? Gagner en efficacité et en réactivité. Le tout à moindre coût. Bureau Veritas a ainsi développé un plug-in « icheck for building - une solution Bureau Veritas » qui, rattaché à un logiciel dédié, permet de repérer aisément les points de non-conformité d’un projet (accessibilité, sécurité, lutte anti-incendie, etc.). Et ce le plus tôt possible, dès les premières phases d’un projet plutôt qu’après l’achèvement de la construction. De quoi éviter de coûteuses modifications de dernière minute.
3/ Pour la formation. La formation théorique, c’est bien, mais rien ne remplace la mise en situation réelle. C’est ainsi que se développent aujourd’hui les modules d’e-learning, utilisant les vertus de la réalité augmentée (l’utilisateur est plongé dans un environnement où le réel est enrichi par le virtuel) ou de la réalité virtuelle (l’utilisateur est plongé dans un environnement autre que le sien). « Ce sont là des techniques bien plus parlantes que de bons vieux PowerPoint », plaide ainsi Piers Carlson.
Une sensibilisation aux risques d’électrocution aura ainsi plus bien d’impact via un avatar « réellement » électrocuté en cas de mauvaise manipulation que si la prévention n’est faite que via un exposé oral des consignes de sécurité… Autre avantage : pouvoir assurer la formation sans avoir à disposer sur place, de l’ensemble des équipements requis (utilisation d’un défibrillateur, réaction en cas d’incendie, etc.). Un grand plus pour les entreprises ou les collectivités concernées, tant dans l’organisation de sessions que pour ce qui est de leur coût final.