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Visuel d'illustration d'une mesure de la qualité de l'air

La qualité de l’air au cœur du salon Pollutec

9 oct. 2023 - 2 min

9 fois plus pollué que l’air extérieur, l’air intérieur fait l’objet d’une attention toujours plus renforcée. Le cadre réglementaire se renforce et la question est omniprésente à Pollutec, le plus grand salon de solutions environnementales. Bureau Veritas anime une conférence sur le sujet, pour présenter les enjeux… et les réponses !

Une question de santé publique. À court terme comme à long terme, l’exposition à la pollution de l’air entraîne des effets importants sur la santé. D’après l’OMS, 92 % de la population mondiale respirent un air ambiant trop pollué. Depuis plus de 30 ans, Bureau Veritas accompagne ses clients sur ces questions : à la fois sur le contrôle des rejets atmosphériques, sur l’exposition des travailleurs aux substances chimiques mais aussi sur la qualité d’air intérieur (QAI).

Car à l’intérieur des bâtiments aussi, la pollution de l’air pose problème. Si la crise sanitaire a placé ce sujet au cœur de nombreux débats, la problématique n’est pas nouvelle. En effet, nous passons plus de 80 % de notre temps dans des environnements intérieurs… et l’air y est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur ! En cause : de multiples sources de polluants, comme les dégagements de substances par les produits de construction ou d’ameublement, les occupants eux-mêmes, sans oublier les sources extérieures, d’origine agricole, industrielle ou encore automobile. Avec un enjeu économique à la clef : le coût de la pollution de l’air intérieur est estimé par l’ANSES à 19 milliards d’euros par an en France…

Une réglementation plus stricte pour répondre aux enjeux

Face à ce phénomène, l’aération et la ventilation sont largement citées par les experts comme moyens de réduire la pollution de l’air intérieur des bâtiments. D’ailleurs, la réglementation en la matière a évolué au 1er janvier 2023 justement pour renforcer les obligations de certains ERP (établissements recevant du public) ; Diagnostics selon le guide CEREMA, évaluation des moyens d’aération, mesures de CO2, campagnes de mesures de polluants, plan d’actions… Autant d’obligations à respecter (voir encadré) dès à présent !

 « L’UGAP a choisi de référencer Bureau Veritas sur ces prestations, souligne Florian Gevaudan, responsable d’opérations Qualité de l’air pour Bureau Veritas. Potentiellement, les collectivités n’ont plus besoin de passer un appel d’offres pour sélectionner leur prestataire sur ces questions : ils passent directement par la plateforme UGAP et entrent en contact avec nos experts pour tous leurs besoins. »

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L’accompagnement d’un spécialiste

Déléguer cette tâche à des organismes spécialisés se révèle indispensable pour les collectivités concernées. En effet, mener ces contrôles nécessite des compétences spécifiques, pour :

  • avoir l’assurance que les contrôles réalisés sont conformes aux exigences réglementaires ;
  • obtenir des résultats fiables, réalisés à partir d’appareils de mesure vérifiés/étalonnés par un laboratoire de métrologie  ;
  • bénéficier de l’expertise d’un spécialiste qui saura détecter des anomalies potentielles ;
  • s’appuyer sur un spécialiste en cas de non-conformité ou de préoccupations des gestionnaires, des occupants ou des parents d’élèves ;
  • identifier et prioriser les solutions d’amélioration.

 

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Nicolas Colombet, chef de projet Hygiène et Qualité de l'air
Nicolas
Colombet

Chef de projet Hygiène et Qualité de l'Air

Bureau Veritas

Avec son expertise sur le risque chimique, le risque biologique et la ventilation, Bureau Veritas dispose d’une équipe de 110 personnes pour les audits QAI et de 200 personnes pour le contrôle des équipements de ventilation des locaux, afin de réaliser des interventions sur l’ensemble du territoire et dans les meilleurs délais, le tout dans une approche sur-mesure 


Pour compléter sa palette d’outils de mesures et accompagner ses clients vers une meilleure maîtrise de la qualité de l’air, Bureau Veritas propose aussi des solutions de « monitoring » (analyseurs en continu en temps réel de la qualité de l’air avec système d’alerte) ou encore de mesures des émissions de substances chimiques de sites industriels à l’aide de drones équipés de capteurs. Rendez-vous sur notre stand au salon Pollutec pour en savoir plus !

 

 

Rendez-vous avec Bureau Veritas

Le mardi 10 octobre à 14h05 Bureau Veritas partage son expérience sur :

  • la nature des mesures – les outils ;
  • l’importance de l’interprétation des résultats ;
  • le plan d’actions et ses priorités ;
  • les contrôles sur les appareils de ventilation.

Un atelier co-animé avec l’UGAP, pour partager le retour d’expérience d’un établissement public et mieux appréhender son approche.

 

Chiffres clefs

  • Un adulte respire 20 000 fois par jour ;
  • 80 % du temps se passe en intérieur (logements, bureaux, transports, écoles…) ;
  • L’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur ;
  • Un enfant « absorbe » 2 fois plus de polluants qu’un adulte ;
  • Coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur : 19 milliards d’euros par an en France (ANSES – 2014).

 

Les règles en vigueur depuis le 1er janvier 2023

  • Pour les crèches, écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs, collèges et lycées :
    - l’évaluation des moyens d’aération, à laquelle s’ajoutent des mesures de CO2, devient annuelle ;
    - tous les 4 ans, un autodiagnostic, selon le guide CEREMA, doit être réalisé ;
    - à chaque étape clef de la vie du bâtiment (par exemple, une rénovation d’ampleur), une campagne de mesure de polluants par un organisme accrédité devient obligatoire ;
    - l’ensemble des contrôles doit être suivi d’un plan d’action à mettre à jour annuellement.
  • Pour les structures sociales et médico-sociales et les établissements pénitentiaires pour mineurs, toutes ces règles devront s’appliquer au plus tard le 1er janvier 2025.

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