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La Tour Saint-Gobain, un ouvrage d’exception à très haute performance environnementale, réalisé par nos équipes en full BIM. Une prouesse architecturale et technique en plein cœur de La Défense.

La Tour Saint-Gobain, un démonstrateur de savoir-faire

3 fév. 2019 - 2 min

Il a fallu 6 ans à La Manufacture royale de glaces de miroirs, aïeule de Saint-Gobain, pour construire les 800 mètres carrés de la Galerie des Glaces de Versailles au 17ème  siècle. Son premier grand projet, sa vitrine historique. Autre temps, autre mœurs et autres techniques de construction : Saint-Gobain développe actuellement son nouveau siège. En trois ans seulement !

Saint-Gobain s’offre un nouveau siège qu’il a imaginé avec l’architecte de renommée internationale Valode & Pistre comme porte-étendard de sa gamme de produits. Le 19 avril 2017, la première pierre de cette tour symbole du renouveau de La Défense était posée et aujourd’hui, elle entre dans sa dernière ligne droite.

80 matériaux et solutions « maisons » ou issues de filiales sont ainsi utilisées, que ce soit en matière d’isolation, de sécurité, de qualité de l'air ou de vitrage notamment. « Il était important pour Saint-Gobain d’avoir un nouveau siège qui soit l’emblème de son savoir-faire», expliquait Régis Blugeon, DRH France de Saint-Gobain au site Defense-92.fr.

Au total, le siège comprend trois énormes prismes de verre, 165 mètres de haut, 44 étages, 49 000 mètres carrés pour accueillir 2 700 salariés environ. Le Siège disposera de tous les services en lien avec les nouveaux modes de travail : garderie pour les enfants des salariés, un cabinet médical, un espace fitness… Saint-Gobain voit les choses en grand. Par ailleurs, la marque met en place un « show-room » dédié à ses solutions et des commerces en pieds d’immeuble verront également le jour… Bref, il s’agit d’une vraie tour-quartier parée de verre qui sera livrée au deuxième semestre 2019.

Un vitrage high-tech maison

De la Tour Saint-Gobain, c’est avant tout son enveloppe vitrée qui marque les esprits. Sur sa façade, des vitres de contrôle solaire pour atténuer la lumière des rayons sont posées, tout comme à certains endroits un verre spécial de la marque, le « SageGlass ». Un vitrage high-tech, dynamique, parcouru d’un courant électrique basse tension, qui se teinte électroniquement pour permettre aux utilisateurs de choisir le meilleur niveau de lumière naturelle. Même plus besoin de stores dans ce géant de verre… « D’une certaine manière, c’est un clin-d’œil, que sur un projet comme celui-ci, le plus grand constructeur, Vinci, puisse mettre en œuvre les produits du plus grand fabricant, Saint-Gobain », note Guillaume Brugallé, qui dirige les travaux intérieurs de la tour pour le compte de Vinci. 

Une tête de tour à hisser parmi les vents

Le « SageGlass », un procédé que l’on retrouve jusqu'au sommet de la tour, une gigantesque verrière immanquable dans le ciel de La Défense. Un parallélépipède décentré, surplombant le vide, peuplé de végétation et vêtu de vitres de 800 kilos et 4 mètres de hauteur chacune, qui nécessitent pour leur pose, des mâts de 30 mètres de long. Une opération périlleuse qui risque d’être interrompue à tout moment : les rafales de vents, si elles dépassent les 45km/h, rendent la pose trop dangereuse… Là, c’est un système de verre agrafé qui est installé, avec pour but de garantir une luminosité maximale. « Pour la tête de la tour, le défi, c’est le mode opératoire, pour permettre un travail en sécurité, avec en plus de la problématique de la hauteur, celle du vent, très présent à La Défense… particulièrement en hiver » explique Guillaume Brugallé de Vinci. « Mais le vrai challenge spécifique à la tête de tour, c’est la mise en œuvre de manière ordonnancée du béton, de la charpente et du verre agrafé en complément. C’est la somme des différents matériaux qui rend l’exercice complexe ». Bureau Veritas Construction est contrôleur technique de ce chantier, une forme de continuité puisqu’on retrouve « les mêmes équipes que sur le chantier de la tour D2, terminée en 2015 à Paris-La Défense. Il y a une relation de confiance forte nouée entre l’entreprise et le bureau de contrôle », conclut le responsable.

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