Image
un drone survolant un pont suspendu au soleil couchant

Cohésion territoriale : les ouvrages d’art à l’épreuve

17 oct. 2020 - 2 min

Constat inquiétant : selon le Rapport d’Information du Sénat de juin 2019, les ouvrages d’art en France constituent un patrimoine qui se dégrade. Dans cette optique, le plan #FranceRelance indique même faire de la modernisation des ponts une priorité. Les ouvrages d’art sont donc des structures à part, souvent difficiles d’accès, qui doivent être inspectées régulièrement. Avec son expertise éprouvée et la technologie dont il dispose, Bureau Veritas intervient sur ces infrastructures partout en France. Le point avec le #MagBV.

Par leurs dimensions, leur accessibilité parfois complexe, leur durée de vie théorique moyenne (100 ans) et la multitude de contraintes auxquelles ils sont exposés (intempéries, passages de véhicules, rétention d’eaux…), les ouvrages d’art (ponts, viaducs, passerelles…) ne sont pas des structures comme les autres. C’est pourquoi ils doivent être inspectés régulièrement.

Or ces opérations se font dans des conditions d’accès parfois délicates et demandent du temps ainsi que des moyens conséquents (comme l’installation de passerelles négatives pour inspecter les arches d’un pont, par exemple).

L’utilisation de drones permet dans certains cas d’évacuer plusieurs de ces problèmes, explique Xavier Boillot, responsable d’opérations dans le domaine de la gestion du patrimoine chez Bureau Veritas Solutions : « Le drone va là où nous ne pouvions pas aller jusqu’ici, parce que les espaces sont trop exigus ou parce que les ouvrages sont inaccessibles aux engins routiers nécessaires à l’installation des échafaudages. »

Des métiers qui changent rapidement

Si les méthodes d’inspection par drone sont encore jeunes, elles connaissent des évolutions rapides. C’est pourquoi les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) travaillent à l’intégration de cette nouvelle méthodologie dans la réglementation liée à l’inspection de structures et de bâtiments, en particulier les ouvrages d’art qui répondent à des cahiers des charges particuliers.

Aujourd’hui, indépendamment des ouvrages d’art, on peut faire des analyses thermiques et énergétiques. Et Xavier Boillot d’ajouter : « Les drones nous offrent la possibilité de faire des relevés des ouvrages par photogrammétrie. Avec les images prises, on modélise ainsi des maquettes 3D à partir desquelles on peut refaire des plans de l’ouvrage. »

Une solution pour les nombreux ouvrages d’art concernés par le plan #FranceRelance annoncé début septembre, puisque pour beaucoup d’entre eux, les propriétaires ou concessionnaires ne disposent plus des plans originaux, nécessaires aux rénovations. Et une solution pour les bâtiments concernés par les mesures de transition écologique en général, puisque les relevés thermiques permettent, par exemple, d’identifier efficacement les structures à rénover. 

Un outil supplémentaire dans l’inspection des ouvrages d’art

Deux types de drones aériens sont utilisés pour les inspections : les drones dédiés au vol extérieur, qui permettent d’inspecter les grands ouvrages d’art comme les ponts, les viaducs et les tunnels, et les drones-cage. Ces derniers sont entourés d’une structure sphérique, leur permettant d’absorber les chocs en cas de contact avec une paroi. Ils sont surtout utilisés dans le cadre d’inspection d’ouvrages confinés et/ou fragiles.

Image
Elios 2, le drone utilisé pour l’inspection intérieure

Elios 2, le drone utilisé pour l’inspection intérieure

« Nous sommes généralement deux lors de ces types d’inspection, explique Xavier Boillot. Une personne en charge de faire voler le drone, et une autre qui fait l’inspection et apporte l’expertise Bureau Veritas à partir des images filmées par le drone et retransmises en direct sur un écran de contrôle. Il s’agit évidemment d’une observation visuelle, qui permet de contrôler rapidement et efficacement l’état général d’un ouvrage. »

Image
Vue intérieure d’une buse prise par un drone-cage

Vue intérieure d’une buse prise par un drone-cage

L’inspection par drone des ouvrages d’art sert donc d’abord aux examens de routine, pour connaître l’état général d’une structure. Mais ils peuvent également être très utiles pour rassurer un concessionnaire ou un maître d’œuvre sur le bon état général après des intempéries par exemple. Si l’inspection visuelle ne détecte aucun dommage, on pourra attendre la prochaine inspection régulière prévue pour une analyse plus approfondie.

« Les drones sont un moyen d’approcher en toute sécurité pour voir, conclut Xavier Boillot. Dans le cas où un désordre est décelé, une intervention humaine directe sera nécessaire. Le drone aura facilité la tâche en localisant précisément l’endroit où les réparations devront être effectuées. »

La remise à niveau des ponts, passerelles et viaducs constitue une priorité pour les pouvoirs publics. Bureau Veritas peut accompagner en toute impartialité les collectivités et tous les acteurs ayant pour mission le maintien en sécurité de ces infrastructures. Du montage d’un dossier à la rénovation effective, notre Groupe dispose de près de 200 ans d’expérience en la matière.

Pour en savoir plus sur notre expertise en matière d’ouvrage d’art, contactez-nous via le formulaire de contact ici  ou au 0969 39 10 09 et consultez : https://www.bureauveritas.fr/besoin/expertise-douvrage-dart-en-service

Besoin d'une information ?

Cliquez-ici