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Radioprotection au travail : comment sont protégés les professionnels exposés

Radioprotection au travail : comment sont protégés les professionnels exposés

8 sep. 2021 - 2 min

Initialement prévue au 1er juillet 2021, l’entrée en vigueur des nouvelles règles en matière de radioprotection est finalement reportée au 1er janvier 2022. Dentistes, diagnostiqueurs immobiliers, industriels et autres professionnels concernés par les rayonnements ionisants ont encore quelques mois pour se mettre au diapason… avec l’assistance de Bureau Veritas France !

A l’aéroport, chez le dentiste, dans un cabinet vétérinaire ou dans une usine : invisibles, les rayons X contribuent pourtant à de nombreuses activités. D’après l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), en France, 380 000 travailleurs utilisent régulièrement ces sources de rayonnement nucléaire. Qu’il s’agisse d’un tunnel pour contrôler le contenu d’un bagage, d’une radio dans un cabinet médical ou d’un appareil pour détecter la présence de plomb dans de la peinture, les rayonnements ionisants sont utilisés dans des applications diverses… 

Les professionnels utilisant ces équipements sont donc dans l’obligation de respecter des exigences réglementaires strictes. La transposition de la Directive Euratom a été l’occasion de restructurer le dispositif réglementaire de prévention et de contrôle de ces risques. Désormais, un tiers de confiance comme Bureau Veritas peut accompagner les détenteurs et les utilisateurs de sources de rayonnements dans l’organisation de la radioprotection au sein de leur entreprise. « Les incidents nucléaires restent dans toutes les mémoires et il est important de manier avec précaution ces techniques pour la sécurité de tous, explique Vincent Moreve, Responsable du Département Technique-Formation-Méthodes de Bureau Veritas. Dans un cabinet dentaire, il faut s’assurer que l’utilisation des rayons X est encadrée, sans incidence néfaste sur le praticien, sur ses collaborateurs, sur le patient mais aussi, par exemple, sur les personnes en salle d’attente, à proximité de l’équipement. »

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Des référents pour contrôler les installations

Selon le type et la puissance du rayonnement, les professionnels sont soumis à des natures de contrôle et des fréquences variables. Pour un diagnostiqueur immobilier, par exemple, le contrôle annuel permet de s’assurer que le matériel est bien déclaré à l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), d’analyser le suivi dosimétrique et d’informer les salariés sur les effets du rayonnement et les bonnes pratiques à adopter et à maintenir. Ce contrôle est réalisé par un Conseiller en RadioProtection (CRP), nouvel acteur introduit par la réglementation.

« Jusqu’alors, la plupart des exploitants étaient dans l’obligation de disposer au sein de leurs effectifs, d’une ou plusieurs Personnes Compétentes en Radioprotection (PCR interne), poursuit Vincent Moreve. Chargées de veiller à la sécurité de tous, elles devaient disposer de compétences initiales et suivre régulièrement des formations spécifiques. » Si dans l’industrie nucléaire, des services disposent de personnes dédiées à plein temps, a contrario dans le milieu médical, des manipulateurs en radiologie, des techniciens de médecine nucléaire ou des physiciens médicaux exercent cette fonction en complément de leur activité principale. Seules les plus petites structures (cabinets dentaires ou vétérinaires) étaient autorisées à faire appel à des compétences extérieures, généralement assurées par une personne compétente en radioprotection.

Protégez vos salariés d’une exposition aux rayonnements ionisants !

 

Externaliser pour simplifier

L’évolution réglementaire élargit la possibilité de recours à un prestataire pour assurer cette mission, à condition que ce dernier soit certifié OCR (Organisme Compétent en Radioprotection). C’est le cas de Bureau Veritas depuis le 1er juin 2021(1). Concrètement, Bureau Veritas peut ainsi assurer la mission de conseiller en radioprotection pour les professionnels qui veulent déléguer tout ou partie de cette mission.

« Les tâches réglementaires à réaliser sont complexes et très spécialisées, poursuit Vincent Morève. Elles demandent un temps important de formation et de suivi au quotidien qui éloigne le professionnel de son activité première. Déléguer ces obligations permet de se concentrer sur son métier, tout en bénéficiant d’une expertise de premier ordre, via des spécialistes dédiés et reconnus. Avec une grande expérience en radioprotection dans les différents secteurs d’activité, Bureau Veritas gère avec rigueur et apporte son regard extérieur à ses clients pour une meilleure maitrise de leur risque radiologique ».

C’est le cas de Clinadent, réseau de cliniques dentaires qui compte déjà 13 centres en France et prépare d’autres ouvertures. « Bureau Veritas nous apporte un appui précieux dans la conception de nos nouveaux centres, avec des recommandations lors de l’élaboration des plans, mais aussi dans la phase d’exploitation opérationnelle » détaille Stéphane Sananès, responsable hygiène et sécurité pour Clinadent. Au sein du groupe, chaque salle de soins (4 à 8 par centre) est équipée d’un appareil de radio et chaque site dispose de son propre dispositif pour les radios panoramiques. « Bureau Veritas se charge de vérifier la conformité de ces installations et intervient lors de leurs évolutions, par exemple la pose d’un nouveau générateur » complète Stéphane Sananès. Bureau Veritas joue un rôle de conseil et d’accompagnement des équipes en terme de radioprotection. Par exemple, quand l’obligation de porter un dosimètre passif a été levée pour les assistants, cette évolution a suscité de nombreuses interrogations. « Bureau Veritas a parfaitement su y répondre et rassurer chacun sur sa protection réelle face aux risques. Confier cette tâche sensible à un partenaire extérieur procure un vrai confort moral. »

(1) : Bureau Veritas Exploitation est certifié OCR par le CEFRI depuis le 1er juin 2021 (www.cefri.fr)

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