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Des grandes cuves de stockage d'hydrogène

Projets hydrogène : comment anticiper la phase de construction avec Bureau Veritas

20 nov. 2023 - 2 min

La multiplication des projets autour de l’hydrogène décarboné implique de construire de nouvelles installations, adaptées aux normes en vigueur. De la phase de conception du projet jusqu’à sa livraison, Bureau Veritas se positionne comme un partenaire global pour les entreprises qui se « lancent dans l’aventure ». Explications. 

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Clément Poutriquet, directeur Développement Hydrogène chez Bureau Veritas
Clément
Poutriquet

directeur Développement Hydrogène

chez Bureau Veritas

Le secteur connait de profondes transformations et de nouveaux acteurs se lancent dans des projets à destination du grand public

 

Utilisé dans les industries pétrolières, chimiques ou spatiales depuis de nombreuses années, le comportement et les risques liés à l’hydrogène sont déjà bien connus et maîtrisés par les professionnels. « Ce n’est pas une molécule nouvelle », rappelle Clément Poutriquet, directeur Développement Hydrogène chez Bureau Veritas. Ces dernières années, l’innovation réside dans les progrès de la technologie de l’électrolyse, qui favorise la production de l’hydrogène de manière décarbonée et à grande échelle. Un allié précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique ! Conséquence : « des transformations profondes dans le secteur et des nouveaux acteurs qui se lancent dans des projets à destination du grand public », explique Clément Poutriquet.

Qu’il s’agisse d’une gigafactory, destinée à produire les équipements de la filière (électrolyseurs, réservoirs…), de stations de production d’hydrogène pour les transports, ou encore du réseau de distribution, Bureau Veritas intervient « comme tierce-partie indépendante sur tout le cycle de vie du projet pour maîtriser les risques et s’assurer de la conformité avec la réglementation », souligne Clément Poutriquet. Guidés par des principes de compétence, d’impartialité et d'indépendance, les ingénieurs et techniciens pluridisciplinaires de Bureau Veritas sont aptes à proposer un accompagnement et des solutions sur mesure.

Les missions du contrôleur technique  

Le maître d’ouvrage (MOA) fait appel au contrôleur technique pour évaluer les risques d’un projet, les maîtriser et prévenir les aléas. Il s’assure de la solidité de la construction, mais également de la sécurité incendie et de l’accessibilité. « Il est important d’impliquer le contrôleur technique en amont et de clarifier les rôles de chaque intervenant le plus tôt possible », précise Christophe Cloarec, responsable commercial en région Occitanie.

Exemple à Port-la-Nouvelle, dans l’Aude : Bureau Veritas Construction y accompagne le chantier d’une usine à hydrogène vert construite sur une plateforme remblayée sur la mer. Sur ce projet, les experts de Bureau Veritas ont dû anticiper des contraintes géotechniques ou encore liées à la proximité de l’eau salée.

Dans le cadre de sa mission, le contrôleur technique produit des rapports tout au long du projet :

  • en phase de conception : le RICT (Rapport initial de contrôle technique), un document obligatoire. Il s’agit d’un « examen critique des dispositions techniques du projet » explique Christophe Cloarec ;
  • en phase de réalisation : l’AODEX (Avis sur ouvrage après examen des documents d'exécution) et le CRCT (Compte rendu de contrôle technique) ;
  • en phase de réception : le RFCT (Rapport de fin de contrôle technique) également obligatoire. Le contrôleur technique émet aussi un avis pendant la période de garantie de parfait achèvement.

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André Stéphan, responsable commercial dans la région Grand-Est
André
Stéphan

responsable commercial dans la région Grand-Est

Acteur essentiel le MOA désigne le CSPS, définit ses moyens et fixe les modalités de son intervention

 

Les missions du coordonnateur sécurité et prévention de la santé (CSPS)

Il s’assure de la sécurité des ouvriers sur le chantier et prévient les risques issus des interactions entre les différentes entreprises intervenantes. Le MOA est également un acteur essentiel dans ce domaine : « C’est lui qui désigne le CSPS, définit ses moyens et fixe les modalités de son intervention », explique André Stéphan, responsable commercial dans la région Grand-Est.

Dans le secteur hydrogène, le coordonnateur SPS est d’autant plus important que « les opérations sont souvent réalisées dans des installations en exploitation », ce qui entraîne des risques accrus. Il faut alors « matérialiser les zones à risques et communiquer les consignes de sécurité particulières aux entreprises intervenantes », précise André Stéphan.

Comme le contrôleur technique, le CSPS intervient à toutes les étapes du projet :

  • en phase de conception : il ouvre le Registre journal de coordination (RJC), élabore le plan général de coordination (PGC) et constitue le Dossier d’interventions ultérieures sur l’ouvrage (DIUO) ;
  • en phase de réalisation : il organise la coordination sécurité entre les entreprises sur le chantier, réalise des inspections, veille à l'application des mesures et préside et organise le Collège Interentreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de Travail (CISSCT) ;
  • en phase de réception : il remet au MOA le DIUO finalisé, qui donne des instructions de maintenance et marque la fin de sa mission.

À noter : en coordination SPS, il existe trois catégories de construction, selon le volume de journées travaillées sur le chantier. Bureau Veritas aide à déterminer cette catégorie pour associer un CSPS au profil adapté.

Sur certaines opérations complexes et d’envergure, Bureau Veritas Construction propose également de faire intervenir un préventeur sécurité santé. « Il complète la mission du CSPS à travers des actions terrain sur le chantier, comme l’accueil des personnels ou la participation au management sécurité », ajoute André Stéphan.

En complément de ces activités, Bureau Veritas propose également des formations pour sensibiliser aux risques liés à l’hydrogène, à destination des chefs de projets, concepteurs, ingénieurs, chargés HSE, ou toute personne amenée à participer à des projets de production, distribution ou d’utilisation de la molécule. Ainsi, Bureau Veritas ne doit pas être considéré « comme une obligation légale, mais comme un partenaire global sur toute la durée d’un projet, même en exploitation », conclut Audrey Bacqueroët, directrice commerciale Construction. De quoi bâtir ensemble les conditions de la confiance du grand public dans l’énergie hydrogène, essentielle au développement du secteur.

 

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