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Des cuves de stockage d'hydrogène décarboné

Hydrogène décarboné : comment 
Bureau Veritas accompagne la filière

11 jan. 2024 - 2 min

Du 30 janvier au 1er février 2024, les acteurs de l’hydrogène décarboné se retrouvent au salon Hyvolution, porte de Versailles à Paris. Alors que la filière se structure, Bureau Veritas démontrera comment ses solutions sur-mesure bâtissent la confiance indispensable à l’émergence rapide de solutions sur le marché.

De la fusée Ariane à la voiture individuelle ? L’hydrogène est déjà bien connu de nombreux industriels, avec des propriétés caractérisées et des risques (notamment explosifs) bien identifiés. À tel point que son usage – courant depuis de nombreuses années dans certains domaines comme dans l’industrie– s’apprête à se diffuser plus largement, porté par la nécessaire décarbonation de l’économie.

« Un moyen de production massif aujourd’hui privilégié est l’électrolyse, un procédé connu depuis 1800 qui consiste à séparer les atomes d’oxygène (O) et d’hydrogène (H) contenus dans l’eau (H2O) via un courant électrique, rappelle Clément Poutriquet, responsable du Centre d’Excellence Hydrogène et dérivés de Bureau Veritas. Attention, si l’électricité provient d’énergies fossiles, l’hydrogène obtenu sera considéré comme fortement carboné. Tout l’enjeu est donc de produire un hydrogène le plus bas carbone possible, c’est-à-dire à partir de sources renouvelables ou nucléaires ».

Bâtir la confiance

Garantir la provenance de l’hydrogène fait partie du premier cadre de confiance à construire pour l’écosystème. C’est le premier niveau d’intervention de Bureau Veritas, tiers indépendant à même de certifier que l’hydrogène est bien issu de sources décarbonées. Pour cela, Bureau Veritas a développé un schéma de certification permettant d’apporter toute la crédibilité nécessaire à la filière. Autre challenge ? La dangerosité de l’hydrogène, très explosif. « Notre expertise en maîtrise des risques permet d’accompagner la filière dans le développement de projets d’envergure en toute sécurité. Ces deux aspects constituent le socle indispensable au développement de son usage. »

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Clément Poutriquet, directeur Développement Hydrogène chez Bureau Veritas
Clément
Poutriquet,

Responsable du Centre d’Excellence Hydrogène et dérivés

de Bureau Veritas

C’est d’ailleurs l’une des priorités stratégiques du gouvernement.
Les projets hydrogène ciblent en priorité les bassins industriels, zones très émettrices de carbone. Bureau Veritas intervient aussi pour s’assurer que l’outil industriel (vannes, tuyauteries, éléments de machines…) est bien adapté à l’arrivée de l’hydrogène.

 

Question usage justement, les projets se multiplient. D’abord dans l’industrie, qui pourrait se tourner vers l’hydrogène pour décarboner ses process et verdir considérablement ses activités. « C’est d’ailleurs l’une des priorités stratégiques du gouvernement, rappelle Clément Poutriquet. Les projets hydrogène ciblent en priorité les bassins industriels (Fos-sur Mer, Dunkerque, la Vallée de la Chimie…) zones très émettrices de carbone. Bureau Veritas intervient aussi pour s’assurer que l’outil industriel (vannes, tuyauteries, éléments de machines…) est bien adapté à l’arrivée de l’hydrogène. »

L’hydrogène pour la mobilité 

En matière de mobilité, l’hydrogène montre surtout son intérêt pour certains usages de la mobilité comme le secteur ferroviaire, les poids lourds et les bus, ou pour les usages intensifs, comme les taxis. Son déploiement suppose notamment des stations de distribution. Bureau Veritas assure les audits de réception, les différents tests avant mise en service et les contrôles périodiques. 

Prochain objectif : faire reconnaître l’hydrogène produit comme conforme « RFNBO » (pour Renewable Fuels of Non-Biological Origin : carburant renouvelable d'origine non biologique), une terminologie européenne incluse dans la directive sur les énergies renouvelables (RED) et sésame vers de futures subventions : « Nos clients ont besoin de s’assurer, dès la conception de leurs installations, que leur production d’hydrogène sera conforme à la règlementation RED : nous avons travaillé pour créer une offre de vérification de conformité d’un projet aux exigences RFNBO », complète Clément Poutriquet.

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Recrutements massifs

« Face au dynamisme de la filière, Bureau Veritas structure et muscle son offre. Nous créons en 2024 un Centre d’Excellence Hydrogène & Dérivés pour accompagner les projets de nos clients. Consultants en risques industriels, inspecteurs spécialisés dans l’industrie, en équipements sous pression ou encore en sureté de fonctionnement … sont des exemples de métiers que nous recherchons : avec plus de 500 postes d’ouverts, il y a moyen de faire une belle carrière chez Bureau Veritas. Nos objectifs ? Faire de la France l’un des leaders sur ces enjeux et accélérer la mise sur le marché de solutions innovantes accompagnant la décarbonation des activités. »
 

Un partenariat inédit avec le CETIM

Bureau Veritas a conclu avec le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) un partenariat d’un nouveau genre pour accompagner le développement de la filière tricolore. En effet, le CETIM a investi 20 millions d’euros dans un nouveau laboratoire à Nantes, dédié à l’hydrogène. Bureau Veritas y apportera son expertise en matière de réglementation et analyse de risques. L’ambition ? Aider la filière à développer les briques technologiques (électrolyseurs, compresseurs…) indispensables à l’émergence d’une filière française performante et à portée internationale.

Les 4 piliers de l’expertise BV

  1. Maîtrise des risques  
    Accompagner à la maîtrise des risques liés à l’hydrogène
  2. Performances 
    Mesurer et améliorer les performances des installations
  3. Conformité aux réglementations 
    Accompagner au respect des normes et réglementations
  4. Projets
    Évaluer les projets et donner confiance aux parties prenantes
     

 

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