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Green Terminal : les terminaux portuaires toujours plus verts du groupe Bolloré

Green Terminal : les terminaux portuaires toujours plus verts du groupe Bolloré

10 juin. 2021 - 2 min

Bolloré Ports s’est doté d’un processus de labellisation de ses terminaux portuaires pour stimuler sa performance environnementale et formaliser l’ensemble de ses engagements verts dans le domaine de la logistique. Ces derniers doivent contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et ils répondent à des réelles exigences gouvernementales et sociétales. Baptisé « Green Terminal », ce processus prend toute sa dimension grâce à l’expertise de Bureau Veritas. Explications.

Le milieu du transport se penche résolument sur la réduction de son empreinte environnementale, depuis de nombreuses années. Pour accélérer cette tendance, le groupe Bolloré Ports a décidé il y deux ans de saisir ce sujet à bras le corps, pour rendre ses nombreux terminaux portuaires plus verts.

"Présente à l’échelle mondiale et consciente de son impact, l’entreprise a ainsi « enclenché une réflexion pour aller encore plus loin en termes d’environnement. Car ce n’est pas uniquement en limitant le volume de nos déchets que nous réduirons nos émissions de gaz à effet de serre. Il était donc nécessaire de prendre en compte la construction des plateformes ou la gestion des équipements portuaires comme les grues, les tracteurs, etc." explique Christian Devaux, directeur QHSE (qualité, hygiène, sécurité et environnement) de Bolloré Ports. Cette réflexion s’est traduite en actes, avec la rédaction d’un référentiel "Green Terminal" labellisé par Bureau Veritas qui concerne les 11 terminaux à containers gérés par Bolloré Ports en Afrique et un terminal en Inde. Avec un modèle qui peut se déployer sur les installations existantes, comme sur les nouveaux projets, à l’image des deux terminaux à containers en cours de construction au Timor-Oriental et à Abidjan (Côte-d’Ivoire), qui vont inclure les principes du "Green Terminal" dès la phase de conception.

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Des alternatives électriques partout où c’est possible

Ce référentiel inédit destiné à évaluer la performance environnementale des ports spécialisés dans le transit des containers se distingue par son niveau d’exigence. Christophe Lormelle, directeur de marché « Mobilité & Transports » chez Bureau Veritas, explique : « il faut déjà que les terminaux portuaires aient mis en place un système de management environnemental pour prétendre à la labellisation 'Green Terminal' qui va chercher, au-delà des standards les meilleures pratiques et technologies permettant de réduire les émissions ». De quoi se distinguer à l’heure où les appels d’offres et les gouvernements sont de plus en plus exigeants et pointilleux pour céder les zones portuaires en concession.

Car "Green Terminal" envisage les gains dans leur globalité, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans un environnement où l’utilisation de carburants fossiles a longtemps été la norme pour nombre d’engins de manutention. Le remplacement des ampoules à incandescence par des LEDs ou la coupure de la climatisation dans les bureaux vides sont des leviers déjà actionnés, mais qui n’agissent qu’à la marge. Pour avoir un réel impact, Bolloré Ports déploie des alternatives électriques partout où c’est possible. Il y a cinq ans, les portiques de quai, qui servent au chargement et au déchargement des containers, fonctionnaient au diesel. Ils sont aujourd’hui remplacés par des équivalents électriques.

Les tracteurs dédiés au déplacement des marchandises au sol cèdent aussi la place à des versions électriques. Un investissement conséquent, à raison de 50 tracteurs par terminal, et d’un prix trois fois supérieur ! Mais ces efforts payent. La mise en place de ces engins de manutention plus vertueux s’est traduite par une baisse de 11 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2019 et 2020. Et avec le raccordement de certains terminaux au réseau public d’électricité (en lieu et place de centrales de production d’électricité et de groupes électrogènes gourmands en carburant installés dans les terminaux), la réduction totale des GES a atteint 6 % sur la période.

Une baisse qui intervient alors que l’activité globale des ports augmente, avec une hausse régulière du trafic des marchandises. Et ces résultats peuvent être perfectibles, via l’optimisation de la consommation d’énergie des containers réfrigérés, ou encore le remplacement des véhicules et bus utilisés pour transporter les employés sur les immenses concessions portuaires, par des modèles plus respectueux de l’environnement.

Avec Green Terminal, nous nous engageons dans un système très poussé. Il était nécessaire de travailler avec un tiers de confiance indépendant reconnu comme Bureau Veritas pour valider notre démarche.

Christian DevauxDirecteur QHSE de Bolloré Ports

Un regard extérieur et un accompagnement sur mesure

« Nous savons que nous ne pouvons pas manquer ce RDV vers le 'Green Terminal', qui est partie intégrante de notre politique d’expansion et de notre stratégie. Nous y mettons tous nos efforts » souligne Christian Devaux. Pour Bolloré Ports, le choix d’une collaboration avec Bureau Veritas sur ce dossier s’inscrit dans la poursuite d’une collaboration de longue date. Le spécialiste du transport et de la logistique, qui a fixé ses propres standards, a ici voulu bénéficier d’un regard extérieur et d’un accompagnement pour mesurer et approuver la pertinence des procédures et des questionnaires mis en place.
« Avec 'Green Terminal', nous nous engageons dans un système très poussé. Il était nécessaire de travailler avec un tiers de confiance indépendant reconnu comme Bureau Veritas pour valider notre démarche. Bureau Veritas dispose d’une cellule d’accompagnement technique de nature à nous aiguiller dans nos choix » explique le directeur QHSE de Bolloré Ports. « Les audits sont réalisés sur place, dans les terminaux portuaires, avec des auditeurs locaux » complète Christophe Lormelle, de Bureau Veritas.

 
Les 8 piliers du Label 'Green Terminal' de Bolloré Ports
  1. Un pilotage optimisé du système de management environnemental ;
  2. Un engagement sociétal auprès des parties prenantes locales ;
  3. La construction d’infrastructures conformes aux standards internationaux ;
  4. Le déploiement des solutions et équipements de manutention respectueux de l’environnement favorisant la transition énergétique ;
  5. La mise en œuvre de solutions digitales ;
  6. La collecte, la valorisation et le recyclage des déchets ;  
  7. Le traitement et le contrôle des eaux et de l’air ; 
  8. La formation des collaborateurs aux bonnes pratiques liées aux enjeux environnementaux.

 

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